Première époque :
« Comment l’artiste Commandant RoSWeLL pénétra au cœur des traditions estudiantines, et pourquoi? »

Initiation de choc
J’avoue qu’intégrer un cercle naissant m’avais un peu ennuyé dans le sens où j’en voulais!
En effet, un cercle de deux ans à peine n’avais pas d’équipe d’anciens pour corriger les erreurs, ou pour prendre le relais, ni suffisamment de plumes ou de poils (entendez d’étudiants baptisés) pour jouer aux assistants sociaux. Mais bon, le président était un chef scout et, dans l’ensemble, ça s’en ressentait. Ce qui me rassurait, c’est qu’ hormis les comitardes baptisées au CEA l’année d’avant, le reste était passé par les mains de l’ULB, et donc nous ferait passer un baptême de type «ULB».
La recherche de poissons rouges placés dans un bassin public par nos comitards, le saute-mouton, nous préparaient à recevoir la farine et les œufs. Les jeux de lutte sur une bâche couverte de sirops gluants, d’huiles, de farine, ou les gueules-en-terre répétitifs nous amenaient petit à petit au dénouement de l’affaire : le baptême.
Dans l’ensemble, ce fut un baptême extrêmement soft comparé à ce qui s’est pratiqué vers les années 1995. Mais aussi mieux pensé, puisqu’une activité ne ressemblait pas à la précédente (l’ingestion de trucs dégueulasses se déroulait lors d’une seule activité, par exemple). La traditionnelle descente en ville servait à aller vendre le package des bleus aux bourgeois de la Grand-Place, et les chants gaillards -quoique déjà appauvris par rapport à leurs ainés – restés coutumiers.
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