Première époque :
« Comment l’artiste Commandant RoSWeLL pénétra au cœur des traditions estudiantines, et pourquoi? »

Rite de passage
En 1989. L’année précédente mon meilleur ami s’était fait baptiser à Gembloux et je n’avais pas de nouvelles de lui.
Mon envie de les approcher ne faisait que croitre au fil des ans, et je profitais d’une conquête baptisée pour incorporer – avec une ex qui était comme moi à l’Académie des Beaux-Arts – le jeune cercle où ma copine débarquait. C’était le Cercle des Étudiants en Alternance, qui en était à sa deuxième année.
Je les approchais (après négociations préalables) lors de l’anniversaire du cercle au café «La Bécasse». La soirée était arrosée au Lambic doux, sorte de bière sans bulles et très sucrée, typique de l’endroit. Je fus, après renseignements sur ma scolarité et mes motivations à les rejoindre, accepté parmi les bleus.
L’ambiance était réjouie et l’on nous appris le
«Chant du CEA» :
Air : «L’araignée Gipsy»
C’est au CEA que l’on fait ripaille(u)
Si tu n’y es pas, tu manques la guindaille(u)
Le soleil se lève. On est toujours là!
Qui ça? CEA!
Je ne suis quand même pas fâché que ce chant ait un peu disparu des mémoires.
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